L’église Saint-Martin

L’église Saint-Martin fût fondée vers 1063 en même temps que le village mais il ne subsiste aucune trace du bâtiment d’origine. Une seconde église s’érigea vers 1740 puis fut vendue comme bien national en 1800. A cette époque une troisième église fût construite entre 1800 et 1830 ne gardant que le clocher du second édifice. Mais une fois de plus, les assauts anéantiront la bâtisse lors de la 1ère guerre mondiale.


Vers 1920, l’obtention des dommages de guerre permit la construction d’une quatrième église, celle que nous connaissons aujourd’hui.

La chapelle Notre-Dame de Tongre.

La chapelle Notre-Dame de Tongre a été construite en 1909 sur un terrain communal. Elle a ensuite été reconstruite en 1922 et rénovée en 2008. Protectrice des enfants malades et handicapés, la statue fut sculptée au XVIIe siècle, complètement anéantie pendant la guerre, on la relève de ses ruines en 1922. Des neuvaines étaient organisées, on y venait en procession.

 

La dévotion à Notre Dame de Tongre, très populaire en Belgique, est installée à Arleux en Gohelle depuis très longtemps. Adorée à l’origine pour avoir sauvé des villages de la peste et du choléra, elle a ensuite été plus particulièrement dédiée aux enfants malades, handicapés.

L’antique chapelle aurait été construite il y a plusieurs siècles par un pèlerin d’Arleux en Gohelle, en remerciement d’une faveur obtenue à Tongre dans le Hainaut belge.

De nombreux miracles ont depuis les temps les plus reculés, rendu célèbre la statue Notre Dame de Tongres. On montre encore aujourd’hui les chaînes de deux prisonniers chrétiens, délivrés miraculeusement par l’invocation de Notre Dame de Tongres.

Les événements surnaturels, les innombrables guérisons, les grandes faveurs spirituelles et temporelles obtenues par l’invocation de Notre Dame de Tongres, attirèrent dès les temps les plus reculés les pèlerins au pied de son autel. Tous les sept ans, pendant quinze jours consécutifs, du 11 au 25 juillet, on exposait les reliques à la vénération des fidèles et cette exposition attirait toujours une foule considérable.

L'ancienne Chapelle

Il y a beaucoup de différences architecturales entre la version originale et celle que nous connaissons aujourd’hui. Elle a, en effet, été reconstruite une première fois en 1887 à la demande de l’abbé Toulet pour en édifier une plus vaste sur un terrain plus grand. C’est Monsieur le Comte De Diesbach qui offrit le terrain : le 27 juillet 1890, on bénissait le nouveau sanctuaire.

Une seconde reconstruction, réalisée  en 1909 subit tout aussitôt les injures de la guerre. On la releva de ses ruines en 1922, mais en modifiant son allure générale et le matériau.

L'actuelle Chapelle

Cette reconstruction a redonné un élan à des dévotions particulières au pays. On y venait en procession costumée représentant les grandes étapes de la vie de la Vierge et aussi des scènes typiques de l’histoire de France (Jeanne d’Arc sauvant le royaume de Charles VI). Cette cérémonie, qui attirait du monde de toute la région, se déroulait souvent en présence d’un évêque le premier dimanche de juillet. 
 
Le pèlerinage de juillet et les neuvaines accordées à la piéta ont vécu, mais il y a peu encore, on se réunissait pour prier Notre Dame de Tongre, et des mères de familles venaient lui demander la grâce de faire marcher leurs enfants.

Haute de quatorze mètres, la chapelle est un édifice de béton et de ciment de style néo byzantin. La coupole est surmontée d’une statue de la Vierge et une tête du Christ en mosaïques orne son porche.

Une nécessaire restauration complète a été réalisée en 2008. Une rénovation de l'édifice a été assurée en 2021.